De formation architecte, Camille s’est très vite orientée vers la scénographie d’exposition puis vers la céramique. La poétique des paysages et la charge mémorielle qu’ils véhiculent la poursuivent. Mémoire d’un lieu, souvenir d’un instant, les traces inscrites sur les peaux paysagères deviennent des empreintes humaines. De cette « partie d’un pays que la nature présente à l’œil qui le regarde » nous dit Paul Robert du paysage, Camille tente d’en capter ses différents visages. Un fragment de détails suffit à retracer le songe d’un voyage... Bien que submergée par l’immensité, Camille retranscrit à travers ses pièces intimes, le vécu, l’imprimé.