Manon Maës sonde les modes de coexistence des êtres et des objets techniques, en considérant comme facteurs de cohabitation l'économie et l’écologie des regards. Elle investie les dynamiques de pouvoir, d'aliénation et d’objectification qui en émanent. Par le biais de performances et d'installations vidéo, elle révèle des mécanismes de résistance et de résilience de corps humains et machines pris dans des cycles entropiques. Son travail trouve ses ressources dans les sciences studies féministes et l'expanded cinema.